Lundi 13 octobre 2025, Jean Philippe UGOLINI a développé le thème de "La mort et ses rites sur terre"
Depuis 20 ans, Jean Philippe UGOLINI est conseillé funéraire, a ouvert une agence sur Bourg en Bresse depuis début septembre pour accompagner les familles à construire le parcours des funérailles.
Le rite des obsèques a beaucoup évolué au fil des siècles.
Les rites funéraires et le deuil :
« De tout temps l’homme sait toujours interroger de son devenir, cela fait partie de notre ADN »
« Je ne meurs pas je rentre dans la vie »
« ceux qui reste après moi que vont il devenir ? »
Les rites funéraires sont des gestes simples, courants de la vie quotidienne
On a tous vissé une vis dans un morceau de bois, c’est un geste courant, et bien quand on vis un couvercle de cercueil le geste est le même, hé bien ce n’est pas la même chose. On tous fait des
trous dans la terre, du terrassement par exemple un geste courant, et pourtant quand on creuse une sépulture pour un cercueil le geste est sensiblement le même hé pourtant ce n’est pas la même
chose.
« Les rites funéraires sont utilisés pour nous aider à nous tourner vers l’au-delà, faire prendre conscience à l‘homme de sa finitude aider l’endeuillé à avancer ».
Aujourd’hui l’endeuillé à besoin : d’être rassuré par des professionnels ; rendre hommage à son défunt ; garder une trace ; vivre un moment social ; prendre son temps ; être aidé des autres pour rebondir.
Les rites funéraires dans l’histoire :
Les égyptiens notion de passage et de jugement des morts.
Les grecs soit inhumation soit crémation
Les celtes et les gaulois inhumation avec des objets.
Période médiévale bouleversement des rites, l’inhumation devient la règle.
Au moyen âge : la mort est consciente, accepter, public. 1347 : Arrivée de la peste noire qui va bouleverser les rites. Apparition des fosses communes, collectives jusqu’à 2000 défunts
1790 : Révolution
1804 : Napoléon codifie les funérailles : interdiction d’inhumer dans les églises ; un cimetière par commune ; suppression de la fosse commune ; naissance des concessions familiales ; organisation des funérailles à l’église.
Fin 19ème siècle : laïcisation des funérailles ; interdiction des cimetières confessionnels ; choix du caractère civil ou religieux ; choix du mode de sépulture (inhumation, crémation dans les grandes villes).
20ème siècle : monopole des municipalités, 28 déc 1904 funérailles confiées aux municipalités.
8 janvier 1993 : fin du monopole
Les nouveaux rites : Les nouveaux parcours de funérailles
La crémation :40 % des funérailles aujourd’hui vers 60% certaines régions
Moyen de bruler un corps dans un four crématoire (durée 2h00), ensuite le squelette est réduit en poudre appelé « cendre » par pulvérisation (action mécanique). Le crématorium devient
un nouveau lieu de cérémonie, le lieu est privatisé.
L’influence écologiste vers de nouveaux mode de sépultures (Humusation, Promession, Aquamation)