Au cours de l’audience générale du mercredi 4 août 2021, le Pape François a évoqué l’explosion survenue dans le port de Beyrouth, il y a un peu plus d’1 an, appelant la communauté internationale à aider le pays du Cèdre à « accomplir un chemin de résurrection avec des gestes concrets »

 

En effet, un an après, la situation du pays s’est encore aggravée et le LIBAN a toujours besoin de nous.

 

L’équipe St Vincent de Paul de Châtillon en lien avec l’AIC (Association Internationale des Charités) qui est l’instance internationale des Équipes St Vincent … vous propose ce temps de prière pour tout le peuple Libanais et au profit de l’AIC LIBAN et la présidente de l’Équipe de BEYROUTH

 

Les volontaires de l’AIC à Beyrouth œuvrent directement auprès de familles.  Elles ont besoin d’un soutien financier pour faire face à divers frais concrets : réparer les maisons, fournir des repas chauds, distribuer de l’alimentation et des produits sanitaires, cofinancer les frais de santé et le paiement des loyers et des charges.

 

Ø Les dons que vous pourrez faire seront envoyés directement aux Fonds de Solidarité AIC. D’avance nous vous remercions pour votre générosité. > Les chèque sont à faire à l’ordre de : Equipe St Vincent

 

 

 

Voici le message de compassion de Notre Saint Père, le 4 aout dernier, envers nos frères Libanais :

 

« À 1 an de la terrible explosion dans la capitale du Liban, qui a provoqué morts et destruction, ma pensée se tourne vers ce cher pays, surtout vers les victimes, leurs familles, les nombreux blessés et tous ceux qui ont perdu leur maison, leur travail et pour beaucoup, l'illusion de vivre »,

 

Le Souverain Pontife concluait ainsi : « Chers Libanais, mon désir de vous rendre visite est grand et je ne me lasse pas de prier pour vous afin que le Liban redevienne un message de fraternité et de paix pour l'ensemble du Moyen-Orient »,

 

Et rappelons-nous des propos du Pape François en 2020, juste après l’explosion :

 

« J’invite l’Église au Liban à être proche du peuple dans son Calvaire, comme elle est en train de le faire ces jours-ci, avec solidarité et compassion, avec le cœur et les mains ouvertes au partage. »

 

 

Unis en Christ, prions pour le Liban !

 

Intention :

  • Prions pour les personnes défuntes et blessées par l'explosion et pour leurs familles :  Un an après l’explosion, le bilan final est de 214 morts, selon le collectif des familles des victimes, et de plus de 7000 blessés. Un an après, le choc et la stupeur restent entiers chez les habitants.
  • Prions pour les personnes n’ayant plus de logement : Environ 300 000 personnes ont perdu leur logement suite à l'explosion. Des quartiers entiers de la Capitale Libanaises ont été dévastés. Aujourd’hui, une grande partie de Beyrouth est un champ de ruines. Les dégâts ont été estimés à près de 4 milliards d’euros.  Heureusement, la solidarité a triomphé : des écoles, des couvents et des hôtels sont devenus de véritables lieux d'accueil pour les nombreuses familles dans le besoin.
  • Prions pour l'Eglise libanaise durement touchée : De nombreuses paroisses aux alentours de l'explosion ont été lourdement atteintes sur le plan matériel. Néanmoins, même touchées, elles se sont mobilisées pour aider les habitants des alentours : par exemple, préparer des repas pour les personnes âgées et les pauvres de la région. L'Église au Liban s'efforce d'être un moteur de la solidarité
  • Prions pour les enfants en difficulté : Environ 100 000 enfants ont perdu leur toit : les familles touchées ont désespérément besoin d'aide d'autant plus que de nombreux enfants ont subi des traumatismes physiques et psychiques et restent encore choqués. D'autre part, certains enfants ont été séparés des membres de leur famille. L’augmentation des frais de scolarité est telle que les parents ne peuvent pas les payer. Les enseignants ne sont plus rémunérés. Les enfants sont déscolarisés.  Il est envisagé de poursuivre les cours en ligne pour économiser.
  • Prions pour les Libanais en souffrance - et particulièrement les Libanais chrétiens - qui veulent quitter le Liban : Beaucoup de Libanais dont 300 000 chrétiens souhaitent fuir un pays en crise économique et socio-politique,  

    Les meilleurs médecins s’enfuient. Ils ne veulent pas partir, mais ils doivent le faire.

  • Prions pour les libanais qui ont perdu leur travail : Aux séquelles de ce drame, s'est ajouté la pire crise économique de l'histoire du pays engendrée par la "désintégration" de l'État. Aucune réponse de la part du gouvernement ne voit le jour. L’économie du pays reposait essentiellement sur le tourisme et le secteur bancaire. Ces deux secteurs se sont effondrés. Et comme il n’y a que très peu d’industries ou d’agriculture, une fois que ces deux piliers s’effondrent, tout s’effondre. Il n'y a plus rien. Selon des estimations récentes, le taux de chômage au Liban atteindrait maintenant environ 50% de la population.
  • Prions pour les Libanais qui souffrent de graves pénuries : Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, les prix des denrées ont explosé (hausse de 110 % pour celui de la viande, doublement pour celui du pain, triplement pour celui du riz et du blé -aliments basiques -), les produits de première nécessité manquent : l’électricité (disponible 5 heures/jour ou 5 minutes dans les quartiers pauvres), le carburant, les médicaments, le lait pour les enfants …

    Des personnes qui, il y a peu de temps encore, appartenaient à la bourgeoisie, aujourd'hui, parviennent à peine à se maintenir au seuil de pauvreté.

  • Prions pour les hommes politiques libanais : Le gouvernement libanais a démissionné suite à l'explosion. Sans gouvernement pendant un an, le Liban s’est engagé sur une pente infernale.

    Par ailleurs, le pays est ancré depuis des années dans une corruption « institutionnalisée » et une mauvaise gestion publique, ce qui empêche le relèvement du pays. Le pays ne fonctionne plus.

  • Prions pour la paix dans le pays : Le pays doit faire face à une grave crise humanitaire causée par l'explosion ainsi qu'à une dégringolade sociale, en plus de la crise financière (dépréciation de la monnaie) et de la crise sanitaire due au coronavirus.  Une dégradation de la situation pourrait créer plus de frictions avec les réfugiés syriens. La paix sociale est menacée ainsi que l’identité et la vocation du Liban.