Une église qui parle, par ses sculptures, ses clefs de voûtes, ses statues.
une église qui parle de ceux qui nous ont précédés, de leur vie, de leur travail, de leur FOI... Bonne visite...

 

Située rue Président Carnot, à côté des Halles, l'église Saint André fût commencée au XIIIème siècle. La construction débuta en 1272.Bien modeste à l'origine, elle s'agrandit et s'embellit au cours des ans. Bourgeois et corporations firent édifier les chapelles latérales et le testament d'un riche marchand, Guillaume Rectori, permit au XVème siècle, de faire le choeur et les voûtes. De style gothique flamboyant, assez sobre, l'église est construite principalement en "carrons savoyards" fabriqués dans les carronnières voisines. (le carron est deux fois plus épais qu'une brique) L'église possédait, à l'origine un clocher en forme de beffroi abattu en 1793. Vincent de Paul y officia en 1617 (Doc. office de tourisme de Chatillon)

L'Église au coeur de la Cité

Extrait de : ils ont construit l'église de Châtillon (Association saint Guignefort)
Sur le plan de la ville moderne, le tracé des remparts. En 1430, les remparts protègent la ville et les châtillonnais peuvent consacrer leurs efforts à la construction d'une grande église.

 

Sur la façade de l'église on voit un curieux clocheton de 1736 oeuvre de l'architecte d'origine italienne Caristie. Il abrite les trois cloches de l'horloge actuellement muettes dont une de 1672.

Châtillon les Dombes en 1617 : l'église

Plan de l'église aujourd'hui : un petit peu penché, (invisible à l'oeil nu), dont on trouvera l'histoire dans le courant du livre : Ils ont construit l'Église de Châtillon Plan reproduit avec l'aimable autorisation de l'Association Saint Guignefort

1 Construction de l'église au cœur de la cité

A : L'église primitive fut bâtie au XIIIème siècle !

 

Mais au fur et à mesure que la cité s'accroit ( commerce et artisanat florissant) l'église devient trop petite; les limites de cette première chapelle vont du transept à la tour ronde dite tour de l'horloge seul accès à la charpente; elle a donc été gardée lors des transformations.
Comme le reste de l'église elle est construite en carrons (brique du pays) ornée de pierres blanches provenant des bords de Saône et du Revermont, pierres que des charrois tirés par des bœufs amenaient jusqu'à la construction.

B : De 1431 à 1500 on note les transformations suivantes :

  • élargissement de la nef : 1,20m environ
  • allongement de la nef (15 mètres) : prenant le narthex et une partie de la Place, construction du portail, identique à celui qui s'ouvre sur les halles. Le tympan du portail portait jusqu'à la révolution les statues de saint André (patron de la paroisse) et de saint Michel.
  • démolition de l'ancien clocher en vue de la construction du choeur,
  • construction des voûtes de la nef et du chœur
  • construction du clocher de la nef et du chœur ; seules traces aujourd'hui : les quatre gros piliers entre le chœur et la nef. (Le clocher sera détruit en 1670, lors de l'incendie de Châtillon).

 

Les chapelles latérales souhaitées par les familles et les corporations révèlent une vie intense au sein de la cité :

1ère chapelle sur la gauche :

Baptistère avec ses 8 côtés : symboles des 7 périodes de la Création du monde , le 8ème représente la vie nouvelle, la vie de Dieu reçue au Baptême.

vitraux Gauche : St Jean Baptiste qui prêche dans le désert.

 

vitraux Droite : le baptême de Jésus par St Jean Baptiste.


2ème chapelle à gauche

Emblème de ceux qui travaillent le bois, bûcherons, charpentiers...

Le IHS et Maria expriment comment travail-vie-foi ne font qu'un pour eux.

 

et… buste d'un adhérent à la corporation

Vitraux gauche : Jean-Baptiste Vianney curé d'Ars

Vitraux droite : Sainte Philomène

Sainte Marguerite

Fêté le 20 juillet

Elle vécut sous le règne de Dioclétien (284-305)

Sainte Marine d'Antioche, que les latins appellent sainte Marguerite, doit sa célébrité à ce qui est dit de sa vie :Fille d'Aedésius, prêtre païen d'Antioche, elle se convertit au christianisme. Chassée par son père, elle retourne chez sa nourrice où elle garde les troupeaux.

Elle a 15 ans quand elle est remarquée par le préfet Olibrius qui lui propose de l'épouser, ce qu'elle refuse en se proclamant chrétienne.

Aussitôt : 

  • Le préfet la fait emprisonner
  • Il la convoque deux jours plus tard devant son tribunal. Elle tient bon.
  • Après de multiples discussions, Olibrius ordonne qu'on la fouette
  • Qu'on lui déchire les flancs avec des ongles de fer,
  • Puis il la fait reconduire en prison.

Commence alors une série de tentations :

  • On lui propose de renoncer à sa foi, elle chasse cette tentation par le signe de la Croix.
  • On lui présente des courtisans, qu'elle évince avec force, fortifiée par la vision de la Croix...

Le lendemain, après une série de discussions

  • On lui applique des torches ardentes sur tout le corps, qui ne lui font aucun mal,
  • puis on la jette dans une chaudière d'huile bouillante; d'où elle sort indemne.

En ces jours là, par sa prière, ses exhortations, elle convertit une multitude d'assistants... qui sont aussitôt décapités.

La décapitation met fin au long supplice de Marguerite.

Fidèle à suivre Jésus-Christ malgré les persécutions, l'emprisonnement, les tentations, les souffrances infligées...

 

Elle est tout spécialement priée au Moyen-Age, et aujourd'hui encore… par tous ceux qui veulent demeurer fidèles à Jésus-Christ, malgré les difficultés.


3ème chapelle à gauche

Sans doute des métiers de la terre : agriculteur ...

Clefs de voûte : soleil rayonnant

3 couleurs des icônes :

-bleu = les hommes

-rouge = la divinité

-doré = la gloire de Dieu son amour qui entoure les hommes et la prière des hommes vers Dieu leur Foi en Jésus sauveur des Hommes est exprimée par le I H S au centre.

Les bas d'ogives ou culots représentent la végétation du lieu ( Chicorée - Chênes - Chanvre ….)

 

Fleur de lin

Saint Sébastien

Il est fêté le 20 janvier

Saint Sébastien taillé dans un bloc de cèdre (ou de noyer selon les sources d'information). La statue œuvre, du sculpteur châtillonnais, Jean Tarrit en 1910 a été offerte par Victor Dugas, maire de Châtillon en 1898.

Sébastien est un saint martyr romain, qui aurait été tué lors des persécutions de Dioclétien au début du IVe siècle. Il est souvent représenté dans les arts, attaché à un poteau, le corps transpercé de flèches.

Il existe très peu de détails historiques fiables de la vie de saint Sébastien qui est évoquée pour la première fois par Ambroise de Milan (mort en 397), évêque de Milan, dans un sermon (no XX - Ps. 118). Il y dit que Sébastien serait originaire de Milan, et montre qu'il était déjà vénéré au IVe siècle.

D'après les Actes de saint Sébastien, et dans La Légende dorée de Jacques de Voragine, rédigée vers 1265, il serait un Gaulois Narbonnais (à Narbonne, une église lui est dédiée, construite sur le lieu présumé de sa maison natale). En tout cas, c'est à Milan qu'il fut élevé dans la foi chrétienne.

À Rome, il devint centurion et fut pris en affection par les empereurs Dioclétien et Maximien Hercule qui le nommèrent capitaine de la garde prétorienne, ignorant qu'il était chrétien. La tradition rapporte que Sébastien encouragea dans leur foi et au glorieux martyre deux prisonniers chrétiens, les frères Marc et Marcellin, alors que leur famille les implorait de renoncer au Christ. En rendant miraculeusement la parole à une femme, Zoé, il convertit aussitôt 77 personnes présentes.

En l'apprenant, Dioclétien reprocha à Sébastien sa traîtrise et donna à ses soldats l'ordre de l'exécuter en le transperçant de flèches. « Et les archers le frappèrent jusqu'à ce qu'il soit recouvert de flèches comme un hérisson est couvert d'épines ». Selon la légende, les archers, qui avaient beaucoup d'estime pour leur chef, auraient évité de viser le sœur, si bien que Sébastien ne succomba pas à ses blessures. Soigné par une jeune veuve nommée Irène, rapidement rétabli, il se rendit auprès de l'empereur pour lui reprocher sa cruauté à l'égard des chrétiens.

Dioclétien le fit alors rouer de coups jusqu'à la mort et ordonna que son corps soit jeté dans les égouts de Rome (Cloaca Maxima). Guidés par une vision de sainte Lucine, les chrétiens purent cependant retrouver son corps et l'ensevelirent auprès des ossements des apôtres Pierre et Paul.

Selon certaines sources, son corps aurait été transporté de Rome à Soissons, en l'abbaye Saint-Médard. Ses ossements furent ensuite disséminés à la cathédrale Saint-Protais-et-Gervais, à Hartennes, Serches, Coeuvres (1793) ; Saponay, Montigny-Lengrain (1857), Margival (1792).

Pour d'autres, son corps est toujours au Vatican, transféré en 826 des catacombes près de la basilique qui lui est dédiée à Rome, sur la via Appia.

La basilique Saint-Sébastien-hors-les-Murs est visitée depuis 1552 par les pèlerins du Tour des sept églises. En tout cas, ses reliques prétendues sont disséminées dans des églises catholiques de tous les continents.

 

Saint Sébastien est le patron des archers. Il est aussi invoqué depuis plusieurs siècles pour lutter contre la peste. Dès lors, il est protecteur contre les épidémies en général. Il est le troisième saint patron de Rome, avec Pierre et Paul.

vitraux Gauche : Sainte Anne

 

vitraux Droite : Marie


4ème chapelle à gauche

Sainte Vierge

Dieu Père bénit l'humanité, Il est assis sur son trône de gloire et béni les hommes, leur trace un chemin de bonheur.

-en dessous (en 1/4 de lune = la terre

-en dessous encore la nuée, rappel d'un passage du livre de l'exode ch. 15

dans les culots 2 évangélistes St Matthieu (l'homme), Saint Luc.


5ème chapelle à gauche



6ème chapelle à gauche

Bas d'ogive 2 animaux


7ème chapelle dernière à gauche


Le Choeur

Trois belles travées lumineuses dans le chœur de l'église ont fait place au papier, tissu et plus tard verres qui occultaient jusqu'en 1894 les trouées de lumière de l'édifice

Ces verrières nous rappellent que Vincent DePaul, curé de Châtillon en 1617, a découvert ici sa mission : servir Jésus Christ présent et appelant dans les pauvres, mission qu'il a réalisé non pas seul, mais avec les habitants de la Cité en créant ici la 1ère Charité à qui il donne une charte (le 08 décembre 1617) pour aider chacun à bien servir les pauvres corporellement et spirituellement.

Tous les vitraux de la nef raconte sa vie et les oeuvres qu'il a créées pour permettre aux pauvres les plus abandonnés de se remettre debout et en marche

Les vitraux … du haut (chœur et nef)

Ils ont été créés par l'atelier Pasquier Desvignes de Lyon,

Les vitraux du Chœur à partir de la fresque de la chapelle de la maison st Vincent (exécutée par l'Abbé Taconnet) et représente Vincent qui remet à la 1ère Présidente de la Confrérie de Charité de Châtillon, le règlement, charte pour bien servir les pauvres 

Charte remise aux Dames à la chapelle des Pénitents attenant à l'ancien hôpital.


Blason de la famille de Savoie (Choeur de l'église)

C'est un rappel de l'union de Sybille de Beaujeu avec le Comte de Bagé,

les noeuds finement sculptés dans la pierre symbolisent à la fois, l'alliance des 2 familles et l"Alliance de Dieu avec son Peuple

Autel de marbre noir, blanc et rouge orné de bronze exécuter par Claude Régnier de Bourg en Bresse en 1743.

 


Clef de voûte du milieu de la nef

L'amour de Marie, Mère de Jésus, qui offre son Fils aux hommes.

Marie Reine, Marie mère de Jésus et mère des hommes à qui elle tend son Fils on peut y lire la foi des chrétiens de ce temps en :

-l'Incarnation

-la Rédemption = Jésus nous ouvre le Royaume de Dieu (symbolisé par la vigne)

 

-leur amour pour Marie immaculée dans sa conception



6ème chapelle à droite

RAS


5ème chapelle à droite

vitraux : Sacré Coeur et Ste Marguerite Marie Alacoque


4ème chapelle à droite

Don de Mr Gay Marc

 

vitrail de Marie avec St Jean baptiste et Jésus tous deux enfants


3ème chapelle à droite

Chapelle des métiers du cuir ou Chapelle familiale

Saint André patron de cet paroisse.

Il est fêté le 30 novembre

André est né à Bethsaïde, en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade.

Avec son frère Simon, il était pêcheur.

Recherchant Dieu, il avait d'abord été le disciple du prédicateur Jean le Baptiste, qui l'avait certainement baptisé.

Lorsque Jean Baptiste désigna Jésus Christ en disant : «Voici l'agneau de Dieu», «L'agneau de Dieu qui l'emporte sur les péchés du monde» (Jean:29-40)

Il le suivit et ne le quitta plus.

A l'appel du Maître, il laisse aussitôt ses filets pour devenir pêcheur d'hommes; il fut ainsi le premier disciple appelé par Jésus-Christ.

André servit souvent d'intermédiaire.

Il présenta notamment son frère Simon à Jésus; Lors de l'épisode de la multiplication, il amena le jeune garçon portant les cinq pains et les deux poissons;

Lorsque des Grecs voulurent rencontrer Jésus, c'est encore à lui qu'ils s'adressèrent.

Après la Pentecôte, il partit prêcher l'Évangile, et sa voix ?va par toute la terre annoncer la paix? au cours d'un long voyage, tout autour des côtes de la mer Noire.

Ses voyages l'amenèrent en Bithynie (côte turque), à Ephèse, en Mésopotamie, en Ukraine actuelle, en Thrace (région entre le Bosphore et le Danube), à Byzance et finalement en Achaïe (région au nord du Péloponnèse), où il finit crucifié, sous l'empereur Néron, à Patras en l'an 60.

La légende rapporte que son supplice fut ordonné par le proconsul de la région, dont saint André avait converti l'épouse et qui lui avait offert l'alternative suivante : Sacrifier aux idoles ou mourir sur la croix.

Ayant choisi le martyre, l'apôtre survécut pendant deux jours, durant lesquels il prêcha à la foule, qui s'indigna et menaça le proconsul de mort. Celui-ci chercha donc à le faire descendre de la croix, mais on ne put le délier et le saint mourut dans une grande lumière.

 


Près de la porte latérale

Saint Eloi

Fêté le 1er décembre

Eloi du latin Eligius : élu

D'après la vie rédigée par son ami Saint-Ouen, Eloi serait né vers 588 à Chaptelat près de Limoges.

Placé dès son jeune âge en apprentissage dans une ville chez Abbon, orfèvre de grande renommée qui fabriquait de la monnaie, il y reste quelques années.

Puis à Paris, il y entre au service de Bobbon, orfèvre du roi Clotaire (Père de Dagobert).

A la mort de Clotaire en 629 Dagobert lui succède.

Avec l'aide d'Eloi, le nouveau roi entreprend une réforme monétaire.

Eloi ne cesse d'accroître son influence auprès du roi qui s'éloigne parfois des grands de la cour pour discuter avec lui.

-Sa réputation est grande :

  • honnêteté,
  • travail minutieux et parfait,
  • conseils avisés...
  • Ce qui lui vaut la visite de nombreux monarques.
  • Intermédiaire entre le roi et l'église, il use de son influence auprès du roi pour obtenir des biens afin d'aider les pauvres et de racheter des esclaves.

Une des principales demandes de Saint Eloi, en 632, fut celle d'obtenir une terre à Solignac (près de Limoges) pour y établir une abbaye.

En 638 le roi Dagobert meurt, il est enterré dans la basilique de St Denis.

Quelques années plus tard, Eloi devint l'évêque de Noyon-Tournai : Le diocèse d'Eloi est immense, il couvre la Picardie et les Flandres. A Noyon où il réside il est un prédicateur intarissable et largement écouté.

Eloi meurt le 1er décembre 659.

Les reliques de Saint Eloi reposent dans la cathédrale de Noyon.

Saint Eloi a été choisi comme patron par les artisans de nombreuses corporations.

 

A Saint Eloi, les artisans et commerçants demandaient de leus accorder : honnêteté, souci du travail bien fait, enthousiasme pour créer du "beau".. alliant travail et foi!


2ème chapelle à droite

Chapelle familiale dans les culots les membres de la famille.

Saint Roch

Fêté le 16 août

(1340 - 1378)

Saint Roch est né de parents nobles, Jean Roch et Libérie, vers 1340 à Montpellier en France.

A sa naissance on remarqua une tache de vin en forme de croix sur le coté de sa poitrine.

Encore jeune enfant il perdit ses parents, et l'orphelin fut confié aux soins de son oncle le duc de Montpellier.

Comme cette ville était déjà un centre universitaire médical (comme le signale Saint-Bernard) Roch a certainement eu une formation de médecin.

A sa majorité, devenue autonome, il fit vœu de pauvreté et distribua tous ses biens aux pauvres.

Il prit le bâton de pèlerin et partit pour Rome.

En ce temps là, l'Italie était terrassée par la peste. Saint-Roch n'écoutant que sa formation de médecin prit à sœur de soulager tant de misères et guérit plusieurs cas désespérés en priant et en faisant le signe de croix.

Pendant ce voyage, il contracta lui-même la peste, ce qui était clairement signifié par le bubon suintant, à la jambe. Roch fut banni de la cité et se retira dans une grotte de la forêt de Plaisance.

Il dormait sur un lit de feuilles et buvait l'eau d'un petit cours d'eau tout proche.

Un chien qui refusait de manger, lui apportait fidèlement son pain.

Ce chien venait d'un château tout proche. Le propriétaire intrigué, suivit son chien dans les bois où il découvrit Roch. Le noble eut pitié de lui, et le ramena au logis où il fut soigné.

Saint-Roch voyagea encore pendant plus de deux ou trois ans surtout en Italie du Nord et retourna dans sa ville natale.

Rentré au pays, il était tellement faible et malade que les gens de Montpellier ne l'ont pas reconnu et le jetèrent en prison comme espion, il y resta pendant cinq ans.

Le 16 août 1378 un garde entra dans sa cellule et le trouva quasiment mort. Le donjon était illuminé par une lueur bleue émanant de son corps. Le bruit fit le tour de la ville.

En entendant cela, le gouverneur demanda de connaître son identité. «Je suis votre neveu Roch» répondit le malade. Et pour prouver son identité il montra la marque rouge en forme de croix sur sa poitrine. Il mourut le jour même.

Saint-Roch est le patron des pestiférés et des lépreux.

Mais également celui des fripiers, des bergers et des cardeurs de laine.

 

Il est aussi le patron des pèlerins, des marcheurs et des chercheurs de Dieu.


1ère chapelle à droite

Blason d'une famille Châtillonnaise  

Les culots = membres de la famille.

Vincent de Paul

Chapelle Vincent de Paul, derrière lui un panneau contenant sa vie, ses oeuvres et aujourd'hui comment tout se poursuit à travers le monde

Sa vie

1581 : Naissance à «Ranquines». Baptême le jour même à l'Église de Pouy (devenu St Vincent de Paul en 1828).

1595 : Première études à Dax

1598 : Sous-diaconat et diaconat à Tarbes.

1600 : Le 23 septembre ordination sacerdotale à Château l'Evêque (24).

1610 : Aumonier de la Reine Marguerite de Valois.

1612 : Curé à la paroisse de Clichy.

1613 : Précepteur dans la famille de Gondi

1617 : Année déterminante dans la vie de Monsieur Vincent

Deux évènements majeurs :

-* Confession du paysan de Gannes (Foleville) et découverte de la pauvreté spirituelle des gens de la campagne.

-* En juillet nommé curé à Châtillon les Dombes (Ain) il découvre la pauvreté corporelle de toute une famille

Interpellé et profondément touché par la pauvreté spirituelle et matérielle...il se met sans compter au service des pauvres, interpellent et ressemblant prêtres et laïcs...

Etablissement de la prémière confrérie de la charité

Assistance corporelle et spirituelle dans les villages comme en ville, aux mourants, malades, personnes âgées, personnes isolées..., apprentissage de métiers etc

1619 : Nommé aumônier général des Galères

1621 : Séjour à Macon il s'occupe des pauvres mendiants

1625 : Contrat de fondation de la Congrégation de la Mission, des prêtres pour...

-* Premièrement leur perfection,

-* L'Evangélisation du peuple de la campagne

-* le salut des pauvres

-* la formation des prêtres...

1632 : il reçoit le prieuré de saint Lazare.

1633 : les Conférences du mardi sont mises en place.

1633 : le 29 novembre fondation de la compagnie des filles de la Charité pour le service des pauvres «faire ce que le fils de Dieu a fait sur terre» Coste IX 60

Loise de Marillac est chargé de former et d'accompagner «les servantes des pauvres».

1639 : Organisation de secours en Lorraine ravagée par la guerre

1640 : Démarche de St Vincent près de Richelieu en faveur de la paix

1642 : Etablissement du premier séminaire au Collège des Bons Enfants

1645 : Fondation service des hôpitaux, personnes âgées, écoles...

1646 : Assistance sous toutes ses formes :

aide aux enfants abandonnés, réfugiés, soldats sur les champs de bataille, fous galériens, soupes populaires...

 

1651 : Fondation successivement en Tunisie, Italie, Algérie, irlande, Madagascar, Pologne ;


L'orgue

L'orgue (copie du XVIIè), créé par le facteur Didier Chanon de Saint Didier sur Chalaronne fut érigé en 1996.

En poursuivant votre visite ne manquez pas de découvrir comment pour les hommes des siècles passés, comme pour nos contemporains, les chrétiens gardent au coeur cette certitude : rien n'est trop beau pour dieu... Ils l'ont marqué dans la pierre...

Prenez le temps de regarder : les colonnes, les niches, les consoles, l'éclairage, l'art floral témoins en ce XXIème siècles d'une création dans la continuité du goût du beau, du goût de Dieu...:

La vie était inscrite dans la pierre, dans le bois des stalles et du jubé détruits à la Révolution.

La Mort : passage vers Dieu, vers la Vie éternelle était aussi inscrite dans la pierre (voir noms gravés autour du bénitier à l'entrée de l'église) et sur la plaque funéraire (en cuivre) dans la nef près de l'autel.

 

Bien des trésors sont encore à découvrir... prenez le temps de les contempler...


L' Histoire de Vincent de Paul

Plaçons nous au centre de la nef

Les vitraux de la partie supérieur

"Au dessus de la 3ème Chapelle Droite"

1 - Vincent enfant remet toute sa bourse à un pauvre

 

Geste précurseur qui fera dire «mais que sera cet enfant»


"Au dessus de la porte latérale Droite"

2 - Vincent avec un enfant dans les bras à ses pieds un indigent ... il redisait souvent : « allez vers les plus petits, les plus pauvres, les plus abandonnés de tous ; »


"Au dessus de la 2ème Chapelle Droite"

3 - Vincent aumônier des Galériens disait : »Lorsque je leur parlais ils ne m'écoutaient pas mais lorsque je les ai écoutés, lorsque j'ai embrassé leurs chaines, alors...ils m'ont écouté... »


«Au dessus de la 1ère Chapelle à droite»

 

4 - Service corporel et spirituel, Vincent annonce à tous, pauvres, riches, sœurs, laïcs, un Dieu qui aime, qui est pardon et tendresse il le fera lors des Conférences du Mardi pour les prêtres et tous ceux qui souhaitaient approfondir leur foi… »Il ne me suffit pas d'aimer Dieu si mon prochain ne l'aime … »


«Au dessus de la 1ère Chapelle à gauche»

 

5 - Vincent découvre la souffrance des enfants abandonnés. Il les présente aux dames de la Charité et aux Sœurs leur rappelant « Lorsque vous servez ces petits enfants, vous servez Jésus-Christ … »


«Au dessus de la 2ème Chapelle à gauche»

 

6 - Il faut accueillir ces petits enfants mais il faut faire en sorte qu'ils soient bien logés ; Vincent avec l'aide des « grands » aménage le château de Bicêtre, fondant ainsi l'oeuvre des enfants trouvés « pour donner à tous une chance pour la vie »


«Au dessus de la 3ème Chapelle à gauche»

 

7 - A 79 ans, Vincent entouré de ses frères reçoit le sacrement des malades, il serre dans ses mains la Croix devant laquelle tout au long de sa vie, face à des situations parfois impossibles il disait « Que ferais-tu, Jésus à ma place »


«Au dessus de la 4ème Chapelle à gauche»

 

8 - A la fin d'une longue vie au service de Dieu et des hommes Vincent de Paul, rejoint Dieu qu'il a tant aimé et servi ! entouré des 3 forces qui ont guidé son quotidien, au service de Dieu et de Pauvres :

  • la Foi en mauve qui tient le calice, symbole de Vincent prêtre
  • L'espérance en vert tenant en ses mains l'ancre, représentant que Vincent était solidement « amarré » en Dieu son roc, son appui.
  • la Charité en rouge tenant en ses bras l'enfant symbolisant l'action de Vincent envers les plus petits dans la société ( enfants, prisonniers, malades, pauvres en tous genres….)

Bien d'autres trésors à découvrir à Châtillon sur chalaronne…..